Devant les douanes Canadiennes, il n'y avait pas vraiment de bouées pour nous indiquer le chenal pour arriver au poste. On observe avec les jumelles et on ne voit personne. On continue.... Yé, nous sommes arrivé à la marina Les Alizées. Je dis "Hi !" en sortant du voilier et je pense à dire des phrases en anglais. Sylvain téléphone les douanes et c'est pas facile. La madame au téléphone nous demande pourquoi nous ne sommes pas arrêté. Oh la la !!! Après plusieurs discussions, cette femme qui travaille en Ontario, nous dit de rester au bateau et que des agents de la douane viendront nous visiter. FINALEMENT, si vous passé dans le coin de la douane canadienne, vous devez vous arrêter et prendre le téléphone qui est sur le quai. Rien à signaler, simplement décrocher le téléphone et vous serez en lien avec le services des douanes de Ottawa.
Trois hommes arrivent, un visite le voilier. Tout va bien, une autre étape de fait. Pendant le lunch, le propriétaire nous signal qu'une visite arrivera. Nous sommes tout énervé et...... On voit l'auto approcher....Woua !!!! C'est Nathalie et les enfants de Cloud Nine. Tous le monde saute de joie et on sort les rejoindre. Depuis le 8 avril que nous nous étions quitté. Cloud Nine a laissé son voilier à Hope Town dans les Abacos, pour revenir plus rapidement, en avion. Merci, vous avez quitté le travail et l'école pour venir nous voir.
Moi, je parle avec Nathalie. Les filles s'amusent avec Philippe et Marie. Je me sens toujours en vacance, jusqu'à ce que Sylvain m'annonce que tout est arrangé. Le camion est loué et mes parents viennent nous chercher ainsi que tout nos affaires vers 20h00. Ho la la, que je trouve ça vite de vider et dire bye bye à notre vie sur l'Envoile.
Avec les moyens de communications que nous avons utilisés durant le voyage, je ne sens pas les dix mois qui séparent notre départ à notre arrivée. Je vois mes parents comme s'ils avaient fait le voyage avec nous.
Mardi midi, à la maison, je cherche l'allume feu pour ouvrir le rond de la cuisinière. Je ne trouve pas l'allume-feu et je continue à couper des légumes....Je retourne à la cuisinière et je me demande bien où mes parents place cet outil indispensable pour partir le feu et .... CLIC dans ma tête ça reviens....Je tourne simplement le bouton qui est bien en vue devant moi. C'est mon choc de retour.
Le voyage est terminé...mais nous sommes bien occupé. En arrivant nous avons aidé ma soeur à terminer sa maison pour enfin s'y installer. Je donne de mon temps pour être avec ma grand-mère qui habite chez ma mère. Puis nous préparons aussi notre départ pour Tasiujaq le 8 août. Et finalement j'ai des rendez-vous entre les chirurgiens et les orthopédistes pour l'histoire de mon majeur gauche. J'ai eu une déchirure du ligament qui passe au-dessus du doigt. On appelle ça "boutonnière". Je devrais avoir 4-6semaines de prothèse pour étirer mon doigt et ensuite l'opération. Les chirurgiens ne pensent pas que mon doigt redeviendra normal à 100%.
Merci à tous le monde de votre visite sur le blog. Vous avez gardé mon intérêt à continuer d'écrire ce récit de voyage. Je voyais le nombre de visiteur augmenter et je pensais à vous qui attendiez des nouvelles.
À la prochaine pour les aventures avec nos amis Inuits de la Baie d'Ungava.
Caroline Thibault et sa famille
vendredi 1 juillet 2011
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